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Les différents types de galeries d’art

 On nommait galeries des salles plus longues que larges, construites dans les hôtels ou les châteaux, sur le modèle des promenoirs ou des corridors antiques. Ces galeries furent décorées de carrelages, de vitraux, de sculptures, de peintures et, plus tard, de tableaux; de là, la signification de salles réservées à la présentation des peintures. Par extension, galerie signifiait, surtout au siècle dernier, collection d’oeuvres d’art (présentée dans une galerie). Dictionnaire technique de la peinture : Pour les arts, le bâtiment et l’industrie – André Béguin

Le terme “galerie” remonte au XIVe siècle. Leur fonction de présentation a évolué, jusqu’à devenir de véritables commerces de l’art. En plus de l’exposition des oeuvres, certaines galeries font acte de promotion, de communication, et deviennent des alliés pour les artistes qu’elles représentent. Elles sont le lien direct entre l’artiste et l’acheteur, l’oeuvre et son public. Cependant, ces galeries idéales sont rares. Mieux vaut bien connaître le secteur pour éviter les mauvaises surprises. 

Les types de galeries

Une galerie d’art évolue au sein d’une thématique, d’un style ou d’une époque. Vous ne trouverez donc jamais une nature-morte traditionnelle au sein d’une galerie d’art contemporain. Certaines sont spécialisées en art contemporain, d’autres en art moderne (XIX et XXe siècle) ou encore en art africain ou art hindou.

De plus, le marché est segmenté en deux : le marché primaire et le marché secondaire. Alors que le marché primaire consiste à vendre des oeuvres nouvellement créées, inédites, à l’inverse le marché secondaire est chargé de diffuser et vendre des oeuvres non-inédites, déjà vendues une première fois. Tels que les maisons de ventes aux enchères ou les antiquaires. En plus du marché et du courant, les galeries ont un mode de fonctionnement qui varie selon les “types”.

La galerie de location

Ces galeries vous contactent généralement assez rapidement dès votre première expsition. Car pour elles, tout artiste est un client potentiel. Leur fonctionnement est simple, elles ont un espace d’exposition qu’elles louent à qui veut bien payer. La question qualitative est ici hors propos car peu importe l’art que vous avez à présenter, ce que veulent ces galeries c’est remplir leur planning de location. Contrairement à ce qui est bien souvent prétendu, aucune promotion de votre travail ne sera faite. Ce travail-là est à la charge de l’artiste exposant. Ce genre d’espace est avantageux seulement si l’artiste a déjà son réseau d’acheteurs.

La galerie de promotion

Ce type de galerie est le fantasme de bien des artistes ; Elle vous représente à l’international et se bat pour votre succès. Etre représenté par ce type de galerie permet de lancer des carrières. Mais ce type de galerie est rare et leur sélection est rude, car la vie de la galerie dépend uniquement des ventes effectuées. La sélection est par conséquent drastique car le galeriste ne représentera que des oeuvres d’artistes qu’il est sur de pouvoir vendre. Cette galerie investit du temps, de l’argent et prend beaucoup de risques pour propager votre vision artistique. Un contrat d’exclusivité sont bien souvent exigés. Pour intégrer ce genre de galerie, agissez comme un professionnel. Ayez des oeuvres abouties, un dossier de présentation impeccable, un parcours avec de l’expérience et des ventes déjà réalisées.

La galerie de vente

Cette galerie est l’intermédiaire entre les deux types précédents ; elle prend en charge l’exposition et les ventes des oeuvres, mais n’assure en aucun cas leur promotion. A l’instar d’un magasin, elle fonctionne sur la vente d’un stock préalablement sélectionné. Aucune exclusivité avec l’artiste n’est prévue, d’où l’absence de promotion. Car même si votre travail est exposé dans cette galerie, rien ne vous empêche de l’exposer ailleurs également. Ces galeries sont courantes et abordables, toutefois elles privilégieront les artistes déjà renommés afin de s’assurer des ventes.

La galerie en ligne

Le nombre de galerie en ligne augmente de jour en jour étant donné la facilité de mise en place et le peu de risque encouru par les créateurs. Cet espace de vente et de promotion est totalement virtuel. L’efficacité du web n’est plus à prouver, les e-réputations valent aujourd’hui beaucoup, notamment grâce au pouvoir d’ouvrir de nombreuses portes. La présence sur le web est la meilleure carte de visite qui soit. Cependant bien que cette présence sur le web est de la plus grande simplicité, parvenir à se démarquer de la multitude d’artistes présents est complexe, hasardeux et laborieux.

Comprendre les galeries, en résumé  

Comme nous venons de le voir, la relation entre le galeriste et l’artiste diffère selon le type de galerie.

  • Il y a celles qui considèrent l’artiste comme le client/payeur. Si vous voulez exposer chez eux, alors vous allez devoir sortir le porte-monnaie. Les tarifs d’exposition peuvent parfois monter au-delà de 2000€ (à vos frais), sans garantie de vente pour autant. Soyez donc surs d’avoir déjà des potentiels acheteurs dans votre entourage.
  • Il y a celles qui considèrent l’artiste comme un partenaire et un allié. Un partenariat où la galerie  prend en charge l’aspect commercial, marketing et relationnel, pendant que l’artiste est dans son atelier à créer. Cependant, pour être remarqué par ce type de galerie, faut-il encore se montrer. Pour leur montrer votre travail, l’unique chose à faire est de préparer un book parfait. Soit par e-mail simple, épuré et efficace; car il faut savoir que ces galeristes prendront leur décision dès le premier regard. Tout se joue dans les 3 premières secondes après l’ouverture du message. Pas de temps à perdre. Soit en apportant un book professionnel de qualité (semblable à un catalogue d’exposition par exemple) adressé directement au responsable, au décisionnaire. Conseil : Toujours prendre rendez-vous, ne débarquez pas à l’improviste à la galerie. 

Les services proposés

Une galerie d’art, quelque soit le type, a deux rôles majeurs :

  1. l’exposition des oeuvres
  2. la vente des oeuvres

(Parfois, la promotion en plus)

Les galeries, réelles ou virtuelles, sont souvent aménagées de la même manière : un espace de présentation souvent épuré pour mettre en valeur les oeuvres exposées, puis un petit espace administratif représenté simplement par un bureau. Se crée alors comme un cheminement naturel pour le visiteur. Certaines galeries offrent des services supplémentaires.

Le vernissage

Le vernissage qui est la soirée d’ouverture, le lancement de l’exposition, est souvent décisif. La grande majorité des ventes et les opportunités ont lieu lors de ce vernissage. C’est pourquoi les grandes galeries ne lésinent pas sur l’organisation en faisant de cette soirée un très bel événement. Tous les contacts y sont conviés, des collectionneurs, aux potentiels acheteurs, jusqu’aux médias et éventuels partenariat. Alors que certains considèrent cet événement comme une fête mondaine, pour d’autres il s’agit d’un moment professionnel crucial. Créer un réseau est le plus important dans ce milieu.

Les expositions collectives et individuelles

Soit l’exposition représente le travail d’un artiste “solo”, soit elle est dédiée aux oeuvres de plusieurs artistes, souvent autour d’une thématique ou d’un style commun. Pour un jeune artiste l’exposition collective est une bonne entrée en matière. Elle permet de créer un premier contact avec le public et d’obtenir un retour critique. Et le collectif réduit les risques de la galerie. 

La scénographie

Dans sa définition par le Larousse : “Art de concevoir les décors scéniques ; ces décors mêmes. Ensemble des éléments picturaux, plastiques et techniques qui permettent l’élaboration d’une mise en scène, notamment théâtrale, ou d’un spectacle quelconque.” L’idée est, grâce à la scénographie, de valoriser les oeuvres en leur donnant un sens, en provoquant une émotion ou en jouant sur les perceptions à travers leurs accrochages ou leurs placements. Les oeuvres ne seront pas mises en valeur si elles sont confinées et sans recul possible pour le public. C’est pourquoi les galeries d’art contemporain paraissent souvent bien vides dans leur blancheur immaculée et les quelques oeuvres çà et là. La scénographie est un concept relativement moderne, utilisé aujourd’hui dans tous les musées, spectacles et même grands magasins.

Le site internet

Tout comme le vernissage, le site internet dépend du standing de la galerie. Bien qu’il soit indispensable de nos jours, certaines galeries sont plus présentes en ligne que d’autres. Cela passe par la traduction du site en plusieurs langues, la réputation de la galerie, son réseau et partenariats, et ses actualités. Sa présence sur le web dépend donc de son importance au sein du marché de l’art.

La parution d’un catalogue

En plus d’articles dans la presse, un catalogue d’exposition peut être édité. Cela fait autant de publicité à l’artiste qu’à la galerie. Mais cela demande des efforts et coûte de l’argent, c’est pourquoi certaines galeries sont réticentes. Sont alors parfois mis en vente des reproductions d’oeuvres au format poster ou carte postal.

La participation aux Foires et Salons

Seules les grandes galeries peuvent participer à ces événements. Bien qu’il existe un nombre considérable de foires et salons artistiques à travers le monde, les tarifs pour avoir un stand sont considérables.  Allant de quelques centaines à plusieurs dizaines de milliers d’euros selon l’importance de l’évènement. Tous les acteurs du marché de l’art s’y retrouvent, des artistes quasi inconnus se sont fait repérer et projeter sur la sphère internationale, mais cette présence est un énorme investissement financier de la part de la galerie qui n’en ressort pas toujours gagnante.

Négocier les commissions !

Mise à part certaines galeries de location, les galeries gagnent de l’argent en prenant des commissions sur chaque  vente. Ces marges paraissent bien souvent énormes du point de vue de l’artiste, 50% en moyenne. Mais en réalité la commission dépend de l’implication du galeriste à travers les différents services proposés, et de la qualité des services réalisés. Voici donc le point de départ d’une possible négociation.

La marge standard est de 50%. Si l’artiste a déjà acquis une renommée et une clientèle, si la galerie est petite et sans grande influence, si vous renoncez à certains services, alors vous pouvez négocier le pourcentage à la baisse (au risque de ne pas plaire au galeriste !). A savoir qu’une négociation sans compromis est réussie lorsque les deux parties repartent insatisfaites (dixit Norm Brodsky dans “Les secrets des entrepreneurs qui réussissent“). Il est nécessaire que le résultat des négociations semble juste et équilibré.

Dans le cas où un contrat serait signé, veillez à ce que les paiements en cas de vente soient réalisés dans un délai déterminé. Il arrive que des galeries tardent à payer ses artistes qui du coup se retrouvent bloqués pour la suite de leurs projets.

Autres moyens pour présenter et vendre ses oeuvres 

Les maisons de ventes aux enchères 

Bien que les oeuvres mises aux enchères appartiennent au marché secondaire, il arrive que de jeunes artistes contemporains y fassent leur apparition. Damien Hirst en est le parfait exemple. Les plus grandes maisons de vente, Christie’s, Sotheby’s et ArtCurial sont inaccessibles pour un artiste peu ou pas connu. En revanche il existe des maisons bien plus modestes dans lesquelles vous pouvez apparaître en passant par le biais d’un expert d’art contemporain. Celui-ci jaugera votre travail et pourra éventuellement vous intégrer à une vente. Moyennant finance bien sur.

Les foires, Salons et concours

Sans parler des foires et salons internationaux mentionnés précédemment, il en existe une multitude à échelle nationale ou régionale tout à fait accessibles à qui veut bien participer. Le coût étant relatif à la renommée de l’évènement. Ceux-ci sont de bons tremplins ou de bonnes opportunités pour ceux souhaitant se faire connaître, découvrir d’autres artistes ou simplement partager leur travail. Divers concours nationaux, régionaux ou encore locaux proposent des gains ou des offres plutôt intéressants. Ouverts à tous, ils permettent également de se faire connaitre et d’acquérir une expérience sur le marché de l’art. 

Les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux n’ont plus à prouver leur efficacité. Facebook, Instagram, LinkedIn, Youtube et j’en passe, sont les meilleurs vitrines qui soient. D’une part parce qu’elles atteignent le monde entier (ou presque) et de plus, elles sont totalement gratuites. Le seul bémol est de parvenir à se distinguer. Le monde entier a aujourd’hui quelque chose à montrer ou à dire sur absolument tous les sujets… Comme une jungle il faut arriver à se faire une place pour pouvoir survire, se faire remarquer en l’occurence. Aujourd’hui, de nombreux artistes contemporains créent leur renommée et réalisent des ventes uniquement via Instagram. Avec un bon marketing, les galeries ne sont plus indispensables. 

Pour terminer cet article au sujet très vaste, nous pourrions conclure sur le fait que l’artiste qui ambitionne de se faire une place dans le marché de l’art se doit de s’informer et se professionnaliser autant qu’un chef d’entreprise. En devenant le chef de sa propre entreprise, il devra être en mesure de négocier des contrats, de connaître les questions juridiques le concernant, comme les droits d’auteur ou les droits de reproductions, ainsi que les questions administratives en tant que travailleur indépendant, société ou micro-entreprise. En plus de se tenir informé des actualités artistiques. Bien entendu il est heureusement possible de se faire conseillé, surtout quand les enjeux sont importants. Qui a dit qu’être artiste était facile ? 

 

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Darli
Invité
15/07/2020 08:17

Bonjour.

Qu’en est-il des artistes qui s’exposent eux-mêmes ? Peut-on toujours parler de galerie même si c’est l’artiste qui détient son propre local et qui réalise ses propres expositions ?

Amandine GILLES
Invité
Répondre à  Darli
15/07/2020 09:50

Bonjour, la différence est d’ordre administrative. Un artiste est un indépendant, alors qu’un galeriste est un commerçant. Donc si vous êtes artistes et que vous souhaitez vendre vos œuvres vous-même dans votre propre local, il va falloir déclarer cette activité en tant que commerce. Etant située en Belgique, je ne connais pas bien la réglementation française, je vous invite donc à vous renseigner auprès du service concerné (centre des impôts par exemple)

Grattarola Coste
Invité
23/10/2019 06:35

Excellents commentaires et renseignements ceci dit comment protéger une œuvre sur Facebook par exemple de plagiat .Est-ce qu’ une signature transparente sur la photo du tableau. peut-être dissuasive ?
Quelqu’un qui m’avait crée un site me l’avait fait mais je ne me souviens plus de la technique. Si vous la connaissait merci de me la communiquer

Icha ndonga
Invité
Répondre à  Grattarola Coste
02/06/2020 15:28

Ce vrement très jolie

Amandine GILLES
Invité
Répondre à  Grattarola Coste
23/10/2019 09:23

Bonjour, rien ne vous protège du plagiat sur les réseaux sociaux. On l’ignore mais au moment de la création d’un compte sur Faecebook, Instagram et autres, on accepte les “conditions”, et cela signifie qu’on perd également les droits d’auteurs de toutes les images publiées en quelques sortes. Selon un avocat spécialisé, le mieux à faire est d’encore de créer des liens vers votre propre site web (qui lui est naturellement soumis aux droits d’auteurs)

Christophe DUPLAY
Invité
24/01/2019 17:08

bonjour,

une amie m’a dit que les commissions de galeristes variaient selon que les oeuvres étaient des tableaux ou des sculptures… en particulier, si la commission de 50% sur un tableau est le cas général minimum, les commissions sur sculptures sont plus faible, de l’ordre de 30% pour le galeriste, cela me parait faible … est ce vrai ?

Amandine GILLES
Invité
Répondre à  Christophe DUPLAY
25/01/2019 17:03

Bonjour, je n’ai jamais entendu parler de ce genre de pratique mais après tout je ne suis que peintre. Dans la logique, quel que soit les matériaux utilisés, la commission de la galerie est censée être la même puisque son travail sera identique (promotion de l’artiste et de son travail, réalisation des contrats de ventes, etc.). En revanche, si la commission est moins élevée, c’est que la prestation doit être moindre. A vérifier dans le contrat donc. Par exemple, il se peut que le transport des oeuvres sculptées (éventuellement lourdes ou volumineuses) soit à la charge de l’artiste, et non de la responsabilité du galeriste. Dans ce cas-ci, comme le galeriste se décharge de cette tâche, alors il verra sa commission à la baisse.

Maxime
Invité
08/08/2018 16:32

Bonjour.
Je tenais tout d’abord à vous remercier pour votre partage d’informations. Vos articles m’éclairent sur de nombreux sujets.
Pour revenir aux galeries, et au risque de m’écarter un peu du sujet de votre article, pourriez-vous svp me dire quelles sont les supports (toile de lin…) qui sont généralement acceptés? Est-ce que des produits type Coton, Isorel, Mdf… sont tolérés par la plupart des galeries ou faut-il impérativement privilégier le lin, les panneaux de bois nobles…
Merci par avance pour votre réponse
Maxime

Amandine GILLES
Invité
Répondre à  Maxime
09/08/2018 10:45

Bonjour Maxime, il faut savoir que les galeristes sont avant tout des marchands, donc peu importe les matériaux que l’artiste utilise du moment que les oeuvres trouvent leur public (et leur clientèle) ! Merci à vous !

Addé
Invité
07/07/2016 16:24

Excellent article, bien structuré, descriptif et exhaustif. Malheureusement, les plasticiens ne recevant aucune formation de commerce/ gestion concernant leur domaine , sont totalement démunis face aux marchands. Quant à ce que vous appelez “galeries de promotion” il s’agit, de fait, d’un métier différent, relevant de méthodes stratégiques et de bonnes connaissances en matière de production au sens où on l’entend (par exemple) dans l’industrie du cinéma. Une forme de capital-risque, à mon sens la seule valable. Enfin, il est à constater que l’autorité de tutelle, Ministère de la Culture, n’a jamais engagé la moindre réforme, jamais manifesté d’une moralisation du marché, encore moins réfléchi à une éthique. Tout ce que les ministres successifs ont entrepris concernait les commerçants, jamais les plasticiens!

Amandine Gilles
Invité
Répondre à  Addé
08/07/2016 14:44

Effectivement, les actions à accomplir allant dans ce sens sont fort nombreuses. En attendant qu’un quelconque ministre ou administrateur soutienne l’idée qu’être artiste englobe tout un corps de métier, c’est aux artistes eux-mêmes de se prendre en charge. Il existe heureusement de nombreuses formations accessibles à tous, correspondant aux exigences et contraintes de tous. Il ne faut pas attendre que quelqu’un vous dise quoi faire, vous souhaitez vous former, alors faîtes-le. Tout simplement.